à vif
le corps et la langue comme
des échardes — ce quelque chose qui transperce
et qui de l’intérieur de soi
peut déchirer l’intime de l’autre
alors desserrer l’imperceptible blessure entre les soi
comme entre les mots les césures créent le souffle
avoir besoin de rien qu’un abandon de blanc
pour protéger son amas de moi
des lancinantes ciselures cachées
klasma écrit en écho à ma traduction ( interlude 4 deuxième partie) des Vagues de Virginia Woolf:
Ils chantaient comme si le contour de leur être était aiguisé et aurait pu couper, fractionner la douceur de la lumière bleu-vert, l'humidité de la terre mouillée...
3 commentaires:
Ah vraiment ! Tout y est à sa juste place. Ne pas manger l'autre comme disait Marie balmary à propos de la pomme, la fameuse pomme. Hier j'ai fait deux heures de biodanza. J'ai expérimenté ça aussi. Mon amas de moi et les blessures entre les soi. Vraiment super bien VU et dit.
Merci Anonyme!
Et je ne sais pas ce qu'est la biodanza...
Anonyme c'est Bipe. Biodanza c'est une pratique de danse émue et avec toutes ces histoires de distance et de rapprochement. Ça fait beaucoup expérimenter ce rapport au corps de l'autre et à son propre territoire.
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