Couchée dans l'herbe sur le dos, elle est maintenant devenue si minuscule que personne ne peut la voir. Les gigantesques graminées oscillent dans l'immensité bleue et les stridulations des grillons font vibrer le sol. De drôles de formes blanches s'effilochent dans le ciel et recomposent sans cesse d'étranges figures qui vont encore se déformant. La petite fille n'entend plus le bruit du monde, l'incroyable roulis de la terre l'a embarquée sur ses vagues.
3 commentaires:
Je suis la même petite fille il y a longtemps. Qu'il est doux ton pré à regarder le temps
Qui es-tu petite fille ? Je n'avais pas pensé au temps, merci
Tu me connais pourtant si bien!
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