La vigne vierge
la proie des flammes a viré
du bronze au vermeil
Sa robe est devenue le faste
et l’éclat du rubis
Elle brûle les incarnats
incendie de fauve et de mordoré
quelques verts insoumis
Sa prison est lumière
le lustre de son épiderme
vrille au soleil déclinant
Désir de repos après l’été brûlant
Les veinules délicates frémissent
Explosion nonchalante
Point de défeuillaison annoncée.
Jardin des Plantes, dimanche 23/11/2020.
2 commentaires:
Ouah ! Ma Linette, quel beau texte, tout est beau, début, fin, chaque mot vaut son pesant d'or, je ne me lasse pas de le lire et relire. Encore, encore ...
L’automne est vraiment la plus belle des saisons quand elle est racontée comme ça.
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