dans le signe, le vide où nous croissons*
laisser ses pas aller là où ils doivent
jusqu’au sommet d’une des sept collines
et chaque jour grimper encore et encorepour le souffle pour la vue et l’effort
pour la quiétude et la sérénité du lieu
pour l’écho des questions sans réponses
pour la sensation étrange d’être vivant
scruter le coeur des soleils silencieux
ne pas se lasser de chercher des signes
et de reprendre l’écriture pour trouver
dans le signe, le vide où nous croissons
*Edmond Jabès
2 commentaires:
Superbe !
Quelle force dans l’expression ; une, deux, trois émotions par ligne et en même temps quelle unité !!!
Enregistrer un commentaire