Telle un lampion, la lune accrochée dans le cyprès
Un nuage : la lune disparaît.
Aurais-je à ce point l’esprit obscurci
pour perdre le sourire et
croire que la lune n’est plus là ?
Mon esprit sait la lune,
voit le passage des nuages ,
conserve sourire au coeur et aux lèvres.
Dois-je attendre que les nuages aient disparu
pour m’autoriser à être heureuse ?
3 commentaires:
"Mon esprit sait la lune", belle assertion.
C’est beau, on dirait un enchaînement de quatre haïkus ( ou apparentés ) développant un même thème, avec le second vers du 1er haïkus qui sert de premier vers au second haïkus. Mais c’est mieux présenté en un ensemble avec trois éclairs poétique et un embrasement final au dernier vers.
J’aime bien tes chemins de traverse.
Tu as tjs été trop bon cher Michelangelo, c'est vrai qu'entre anges on ne va pas se couper les ailes. Je t'embrasse. A quand un passage ds la Drôme ?
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