à tour de bras
les mains plongent dans l’eau de lassitude
lavandières de versets portés par le courant
un brouillon de mélancolie se lave
se retourne et essore son dernier grain
dans les entrelacs de l’eau et de la toile
la trame du tissu froissé
se traduit en langue noble
drainée entre les eaux
un poème dans de beaux draps
klasma faisant écho à un passage de l'interlude 5 des Vagues de Virginia Woolf dont voici ma traduction:
...et les femmes aux cheveux blancs, aux seins tombants, agenouillées dans le lit de la rivière battant des tissus froissés sur les pierres...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire