mardi 25 avril 2023

Interlude 5.3 Une parole maigre comme l'échine d'un mulet L'herbe est haute

Une parole maigre comme l'échine d'un mulet

qui se fraye un chemin parmi tous les silences

Les supposés qui hurlent leur mystère endeuillé

Par delà les énigmes de la vérité

Faire du foin sur le terrain du vague

un plein chariot bien jaune à la Jérôme Bosch

On ne commande rien, on suggère le peu

Une injonction sous x

Ne se prononce pas

Les mots au semblant doux du velours synthétique

Les mots au semblant dur du tranchant des épées

Des bulles qui s'inscrivent au-dessus de leur tête

Comme si en les touchant ils allaient fondre l'âme


à partir de la phrase "as the back of great horses ripple with muscles as they move"

 Codicielle : 100 mots/ alexandrins / des mots de la traduction de l'interlude des Vagues/ se terminant par Comme si

Ma traduction (à venir)
Le soleil frappait les cimes touffues des collines orientales 
et resplendissait dans le lit de la rivière rocailleuse [où
l';eau se contractait] qui rétrécissait sous le haut pont
suspendu si bien que les lavandières agenouillées sur les
pierres chaudes pouvaient à peine tremper leur linge ; et des
mules décharnées maigres, traçaient précautionneusement leur
chemin parmi les pierres (se frayaient un chemin) grises et
sonores, lestées de paniers accrochées de part et d';autre de
leur échine. à midi la chaleur du soleil faisait paraître les collines grises comme tondues rasées et roussies par une explosion tandis que plus au Nord, là où les nuages et la pluie étaient plus fréquentes, d'autres collines s';égalisaient (s';adoucissaient)par plaques (tranches) comme si le plat d';une pelle y avait déposé une lumière, comme si un gardien loin dans les profondeurs y avait transporté une lampe verte de place en place.
A travers les particules d';air gris-bleu (les atomes)le soleil frappait la campagne anglaise et illuminait les marais et les mares, étangs, une mouette blanche sur un piquet (pieu) la lente navigation des ombres au-dessus des bois aux cimes
sombres, et sur le jeune blé (le blé en herbe) et les prairies
ondulantes chatoyantes ...
Il mordait sur le mur du verger et chaque trou et chaque grain
dans la brique était marqué d';une pointe d';argent, de mauve,
les rendant comme doux au toucher, comme si, en les touchant
ils allaient fondre, se dissoudre en une multitude de miettes
de poussières juste sorties du four. Les groseilles pendaient
contre le mur en ondulations et cascades de rouge poli. Les
prunes surgissaient d';entre les feuilles, et chaque brin
d';herbe était poussé d';un seul élan en un courant vert
continu.
Les ombres au pied des arbres étaient plongées dans une flaque
sombre. La lumière se répandait en flots et réduisait
(dissolvait) les feuillages séparés en un même ensemble vert.
Les oiseaux chantaient leur chant passionné, adressé à une
seule oreille (une oreille particulière)puis se taisaient. Ils
charriaient des brindilles de paille et des ramilles
(branchettes) vers les fourches sombres des les plus hautes
branches.
Dorés et empourprés ils étaient perchés dans le jardin, là où
les cônes des cytises et de pourpre secouaient
(bousculaient)l';or et le lilas car depuis lors et jusqu'à midi Le soleil frappait les cimes touffues des collines orientales et resplendissait dans le lit de la rivière rocailleuse [où l'eau se contractait] qui rétrécissait sous le haut pont suspendu si bien que les lavandières agenouillées sur les pierres chaudes pouvaient à peine tremper leur linge ; et des mules décharnées maigres, traçaient précautionneusement leur chemin parmi les pierres (se frayaient un chemin) grises et sonores, lestées de paniers accrochées de part et d'autre de leur échine. à midi la chaleur du soleil faisait paraître les collines grises comme tondues rasées et roussies par une explosion tandis que plus au Nord, là où les nuages et la pluie étaient plus fréquentes, d'autres collines s';égalisaient (s';adoucissaient)par plaques (tranches) comme si le plat d';une pelle y avait déposé une lumière, comme si un gardien loin dans les profondeurs y avait transporté une lampe verte de place en place. A travers les particules d';air gris-bleu (les atomes)le soleil frappait la campagne anglaise et illuminait les marais et les mares, étangs, une mouette blanche sur un piquet (pieu) la lente navigation des ombres au-dessus des bois aux cimes sombres, et sur le jeune blé (le blé en herbe) et les prairies ondulantes chatoyantes ...Il mordait sur le mur du verger et chaque trou et chaque grain dans la brique était marqué d'une pointe d';argent, de mauve,les rendant comme doux au toucher, comme si, en les touchant ils allaient fondre, se dissoudre en une multitude de miettes de poussières juste sorties du four. Les groseilles pendaient contre le mur en ondulations et cascades de rouge poli. Les prunes surgissaient d';entre les feuilles, et chaque brin d'herbe était poussé d';un seul élan en un courant vert continu. Les ombres au pied des arbres étaient plongées dans une flaque sombre. La lumière se répandait en flots et réduisait(dissolvait) les feuillages séparés en un même ensemble vert.Les oiseaux chantaient leur chant passionné, adressé à une seule oreille (une oreille particulière)puis se taisaient. Ils charriaient des brindilles de paille et des ramilles(branchettes) vers les fourches sombres des les plus hautes branches.Dorés et empourprés ils étaient perchés dans le jardin, là où les cônes des cytises et de pourpre secouaient(bousculaient)l'or et le lilas car depuis lors et jusqu'à midi Le soleil frappait les cimes touffues des collines orientales et resplendissait dans le lit de la rivière rocailleuse [où l'eau se contractait] qui rétrécissait sous le haut pont suspendu si bien que les lavandières agenouillées sur les pierres chaudes pouvaient à peine tremper leur linge ; et des mules décharnées maigres, traçaient précautionneusement leur chemin parmi les pierres (se frayaient un chemin) grises et sonores, lestées de paniers accrochées de part et d';autre de leur échine. à midi la chaleur du soleil faisait paraître les collines grises comme tondues rasées et roussies par une explosion tandis que plus au Nord, là où les nuages et la pluie étaient plus fréquentes, d'autres collines s';égalisaient (s';adoucissaient)par plaques (tranches) comme si le plat d';une pelle y avait déposé une lumière, comme si un gardien loin dans les profondeurs y avait transporté une lampe verte de place en place.

A travers les particules d';air gris-bleu (les atomes)le soleil frappait la campagne anglaise et illuminait les marais et les mares, étangs, une mouette blanche sur un piquet (pieu) la lente navigation des ombres au-dessus des bois aux cimes sombres, et sur le jeune blé (le blé en herbe) et les prairies ondulantes chatoyantes ...Il mordait sur le mur du verger et chaque trou et chaque grain dans la brique était marqué d';une pointe d'argent, de mauve, les rendant comme doux au toucher, comme si, en les touchant ils allaient fondre, se dissoudre en une multitude de miettes de poussières juste sorties du four. Les groseilles pendaient contre le mur en ondulations et cascades de rouge poli. Les prunes surgissaient d';entre les feuilles, et chaque brin d'herbe était poussé d'un seul élan en un courant vert continu.Les ombres au pied des arbres étaient plongées dans une flaque sombre. La lumière se répandait en flots et réduisait (dissolvait) les feuillages séparés en un même ensemble vert.Les oiseaux chantaient leur chant passionné, adressé à une seule oreille (une oreille particulière)puis se taisaient. Ils charriaient des brindilles de paille et des ramilles (branchettes) vers les fourches sombres des les plus hautes branches.Dorés et empourprés ils étaient perchés dans le jardin, là où les cônes des cytises et de pourpre secouaient (bousculaient)l';or et le lilas car depuis lors et jusqu'à midi Le soleil frappait les cimes touffues des collines orientales et resplendissait dans le lit de la rivière rocailleuse [où l'eau se contractait] qui rétrécissait sous le haut pont suspendu si bien que les lavandières agenouillées sur les pierres chaudes pouvaient à peine tremper leur linge ; et des mules décharnées maigres, traçaient précautionneusement leur chemin parmi les pierres (se frayaient un chemin) grises et sonores, lestées de paniers accrochées de part et d';autre de leur échine. à midi la chaleur du soleil faisait paraître les collines grises comme tondues rasées et roussies par une explosion tandis que plus au Nord, là où les nuages et la pluie étaient plus fréquentes, d'autres collines s';égalisaient (s';adoucissaient)par plaques (tranches) comme si le plat d';une pelle y avait déposé une lumière, comme si un gardien loin dans les profondeurs y avait transporté une lampe verte de place en place.A travers les particules d';air gris-bleu (les atomes)le soleil frappait la campagne anglaise et illuminait les marais et les mares, étangs, une mouette blanche sur un piquet (pieu) la lente navigation des ombres au-dessus des bois aux cimes sombres, et sur le jeune blé (le blé en herbe) et les prairies ondulantes chatoyantes ...Il mordait sur le mur du verger et chaque trou et chaque grain dans la brique était marqué d';une pointe d';argent, de mauve,les rendant comme doux au toucher, comme si, en les touchant ils allaient fondre, se dissoudre en une multitude de miettes de poussières juste sorties du four. Les groseilles pendaient contre le mur en ondulations et cascades de rouge poli. Les prunes surgissaient d';entre les feuilles, et chaque brin d'herbe était poussé d';un seul élan en un courant vert continu.Les ombres au pied des arbres étaient plongées dans une flaque sombre. La lumière se répandait en flots et réduisait (dissolvait) les feuillages séparés en un même ensemble vert.Les oiseaux chantaient leur chant passionné, adressé à une seule oreille (une oreille particulière)puis se taisaient. Ils charriaient des brindilles de paille et des ramilles (branchettes) vers les fourches sombres des les plus hautes branches.Dorés et empourprés ils étaient perchés dans le jardin, là où les cônes des cytises et de pourpre secouaient(bousculaient)l';or et le lilas car depuis lors et jusqu'à midi le jardin n'était que floraison et profusion et jusqu'aux espaces sous les plantes étaient verts et mauves et fauves à mesure que le soleil transperçait un pétale rouge et un pétale jaune plus large ou bien lorsqu'il était empêché,  arrêté barré par quelque rayure verte épaisse et velue.

Aucun commentaire: