Racines mortes
en somnambule
dans les cathédrales de glace
sous l'algèbre des étoiles
Les saules
lambeaux de terre enracinés
embaument
odeurs mystérieuses
appartenance à une pantomime
Sombrer dans un abîme
Aveu d'imposture
un coma sans lumières sans
cordes ni remparts
les plis des heures vides bousculent
les crépuscules couleur de gencive
Débusquer
la ligne soignée affable
chercher la faille
des mains honteuses
Enduire
une tempête intérieure
posture ténébreuse
sous la pergola
de la nuit-enveloppe
Les sacrifices-précipices
Les imperfections du corps
Le silence des oiseaux
veinures-bâlafres sur l'écorce d'un chêne
mais insolent regard
illusion faussaire
turbulences
d'un printemps bleu.
1 commentaire:
Je décide par imposture ??? de ne garder que "les turbulences d'un printemps bleu", aussi la pergola ruisselante de glycine, la nuit enveloppe, ... et puis allez ... l'algèbre des étoiles, les saules, la pantomime également, les plis des heures, les crépuscules dorés... cad beaucoup de tes superbes images
Ai vu un très beau film amateur "Vieillir : tout un art". L'une disait "ne pas regarder dans le rétroviseur", regarder ce qui est possible aujourd'hui, le miracle que ça représente et non pas ce que nous ne pouvons plus faire.
Peut-être aucun rapport avec ton texte, mais c'est en tout cas ce qu'il m'a évoqué, ma douce Linette, que j'embrasse très fort en ce jour béni de ton anniversaire
Enregistrer un commentaire