Les collines douces-amères
à l'horizon
un théâtre de toile
les chevaux bleus du soleil
affleurant
les pentes généreuses
ourlées de reflets
tardifs
indécis cotonneux territoire
lumières ridées
ombres marionnettes
lançant leurs bras de soie
nacrés de bulles d'or
langueurs du paysage
fuite du temps
instant des couleurs échevelées
celui où sont brodés
les adjectifs
du plaisir
d'un jour renouvelé.
(codicille: à partir de interlude IV - partie 1 -Les Vagues; Virginia Woolf)
1 commentaire:
Ton texte est très doux. Je me coule dans tes mots.
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