Il a dans la bouche le goût de l’agitation du ruisseau et de
la fougère sur la lande au petit matin ;
Il entend 77 sursauts dans son corps, Bang Bang Bang : des
pas étouffés marcher vers lui;
Il aspire une dernière fois le souvenir de sa femme, encore
à moitié nue deux heures avant de prendre le train pour Moscou ;
Il attend
observe le chant des cigales cette fin d’été, le bruit des vagues en contre bas de la route ;
observe le chant des cigales cette fin d’été, le bruit des vagues en contre bas de la route ;
Il attend,
écoute le caillou sur lequel sursaute son monologue intérieur, s’écrasent les mots trop lourds. Des légers, aussi.
écoute le caillou sur lequel sursaute son monologue intérieur, s’écrasent les mots trop lourds. Des légers, aussi.
Il fait grincer sous sa
langue, le souffle du papier à lettre et la gifle de cette troisième ligne :
« je te quitte »
Il effleure du bouts des
doigts Le Partir et dans un dernier geste, il murmure : « ma vie a été riche,
mais elle a été vaine ».
Il s’agit du « Roumieux » : http://alabrise.blogspot.fr/2014/11/proposition-4-2-personnages.html
1 commentaire:
le souffle du papier à lettres, exactement ça
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