Cernes du temps, rides, caresse du vent
Lignes de fuite sur le parchemin-peau
Astres sombres, lumineuses pupilles
Ultime traces d’un sourire, d’un mot
Dessins d’étoiles autour des yeux
Imprimé d’épiderme, estampe, paysage
Univers gravé dans les plis du cuir
Spirales du cours d’eau, source d’or
"scrigno" de guiseppe penone au musée de grenoble
Longueur des traits, joues rondes
Unique mélodie de voix, elle chante
Clair-obscur en noir et blanc au front
Insulaire point culminant d’un dessin qui s’élance
Langueur du geste dans les cheveux
Eclat marin des yeux, bleu comme un ciel
3 commentaires:
c'est génial, en fait je les vois en mouvement, ces visages-corps, ils se meuvent en se fondant dans l'air, l'eau, le ciel dans la lumière, disparaître ici, réapparaître là...
presque la même photo sur mon blog de l'expo penone où j'étais en décembre. mais avec un visage différent
certains de ces tableaux sont des visages, en tous cas, ce ne sont que des peaux
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