lundi 31 janvier 2011
Diable
Photo 11 et 12
Photos 11 et 12
dimanche 30 janvier 2011
point de chute
.
point
points
................................
point ...................................... ,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,, virgule
;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;
deux petits points
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en pointillés
en suspension
décrire des lignes
.
..
...
1 point
2 points
3 petits pois
sans point
aucun
préférer
trempe pas tes doigts dans ton assiette
ma poulette
point d’exclamation
!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
tu aurais pu couper tes ongles
dit-elle
sans contre-point
queue de comète
trainée d’oiseaux
en partance
à la queue leu leu
vers où
?????????????????????????
point d’interrogation
loin
trait ________________________________________________________loin
vers un lieu
où il n’y aurait point de chute
samedi 29 janvier 2011
Photos 11 et 12 Valérie Orgeret Jannine de Dallas
Je vous cueillais enfant et vous laissais à plat dans une assiette où je mettais un peu d'eau ,au bout de quelques heures vous vous redressiez comme des petits soldats, et votre floraison étant au mois de mai nous ornions les autels de vos pétales délicats en l'honneur de la Vierge le cantique ne dit-il pas : C'est le mois de Marie, c'est le mois le plus beau".
Mais pourquoi faut-il que dans le creux de cette assiette là il y ait ces serres de poulet ?
Pour moi c'est l'horreur, un diable aux doigts crochus qui m'enserrent, vient me chercher pour me jeter dans des ténèbres d'où je ne pourrais m'échapper, je perds ma naïveté, ces ongles crochus me transpercent ma chair est tuméfiée j'ai mal,c'est une malédiction il faut me réveiller.
La fée Carabosse tend un fil, et se saisit de cette masse calcinée c'est noir, c'est sale. Le fil a cassé sous le poids de l'horrible chose qui tombe en enfer ouf.
Myosotis demeurés seuls mettez vous en couronne , nous pouvons maintenant faire la fête alléluia je reviens le monstre est parti.
jeudi 27 janvier 2011
dernière photo
ensemble des photos
mercredi 26 janvier 2011
Mélatonine 1
lundi 24 janvier 2011
fausse nature vraie morte
Photos 9 et 10
vendredi 21 janvier 2011
ange négatif,
plus un long message pour notre 1/4 d'heure de révolte
http://www.sitaudis.fr/Excitations/des-autodafes-a-venise.php
mercredi 19 janvier 2011
Photos 9 et 10 de l'une à l'autre - entre -
mardi 18 janvier 2011
Illusions d'optique, photos 9-10
Quelle étrange vue, coucher de soleil, lever de lune ? Illusion d’optique. C'était l'appel d'un possible sous les aurores boréales d’un lointain pays, bonno inconnu
Etrangère en ces cieux. Pas de place dans ces galaxies apparemment si proches. Fenêtres fragilisantes comme d'avoir voulu péter plus haut que les étoiles.
Revenir dans le monde apparu, un jour... trop ci, pas assez cela... Trop de fenêtres décidément. Pourtant aucune clarté. Tout ce remue-ménage pour une condition céleste imaginaire? recouvre l'humilité Lune, tu es en toc, un astre mort, un bout de terre décroché.
Revenir en ambulance d'urgentistes affolés : mondes de la grimpe, des oiseaux, de la danse, de l'enfance, des enfants, du vieillard, des vingt ans, des cailloux, des chouchous sur la plage, des genoux égratignés, des orgueilleux orteils froissés par l'eau de mer, des courbatures électriques, de la peur du vide dans le grand Canyon, du mille mètres à la nage, des bars, des rêves des îles, de la Réunion, des Volcans, des Nuages allités avec leur paisible montagne, de l'Espagne et de Banyos, des frères et soeurs révolutionnaires du Maghreb, du sabre et de l'épée, des amis de l'écriture, de Naples, des chants de bébé. Au jardin, ouvrier, ouvrières ! nous veillerons sur le bon grain, et planterons des choux pour vérifier que les garçons n'y poussent plus.
Ami-es où êtes-vous ?
Quand ils décrochent, les rochers, c’est pour de vrai. Si la cheville se tort dans le chausson de danse, ça fait mal pour de vrai. Si la fourche du vélo casse, tant pis, c'est pour ton bien, ça t'apprend à chuter, ça te prend par le bout de la fragilité. Pas de refuge, pas de beaux livres, pas de consolants poèmes, pas de chansons, pas de larmes, pas de rires, pas de lune, pas de miel. S’ils décrochent les rochers, ils t'emportent, à moins que tu aie sauté avant. Tête en avant.
En tête tu voulais grimper? pauvre astre ! mais le soleil va bien plus haut que toi, et te dissimule, il porte sur toi une ombre pâle, et souligne tes cernes, tu le savais depuis toujours, pourquoi encore essayer le clair de lune ? Vas soigner tes bleus et tes genoux rougis par de menus cailloux.
samedi 15 janvier 2011
photos 9 et 10
veille l'éclat suspendu
du cyclope
fumées d'ombres
nuages de cécité
majuscules fenêtres
où s'étendent les insomnies
et les chants de silence
ciel d'absolution où
peu à peu les corps disparaissent
complies
les ailes liturgiques du levant
dévoilent les socles d'ombres
le rouge et le bleu frissonnent
prêts à brûler les doigts
les lèvres se parent d'ocre
et lèchent les murs lépreux
sous l'ogive du souffle
lentement monte la lumière
dans une nuit sans bornes
peu à peu les corps renaissent
laudes
vendredi 14 janvier 2011
Désorienté
Quand le soleil se lève à l'orient du jour, je rêve à ces pays où notre imaginaire se fonde. Pays d'où nous viennent le blé, la vigne et l'olivier et ultime générosité, cet alphabet qui nous sert à mettre à distance, l'expression de nos émotions et de nos sensations; la distance nécessaire à la compréhension de notre monde intérieur.
L'esprit façonné par la geste évangélique et biblique, et la mythologie hellénique, mon décor intérieur mélangeait allègrement les paysages et les saisons d'ici, avec ceux, que j'imaginais, de pays où devait couler le lait et le miel, sous un ciel toujours beau, la pluie sert d'arrosage pour les jardins.
En vieillissant on se rend compte que ce n'est pas tout à fait comme ça que les choses se passent. Mais, quand même, rendu sur place je suis saisi d'une émotion étrange, comme si se réalisaient quelques rêves d'enfant.
La fin du jour, avec le calme du soir, quand la lune descend vers l'horizon à l'occident du monde où je suis, mes pensées vont et volent vers ceux qui me manquent et qui sont loin là-bas de l'autre côté de l'océan où mon imaginaire situe les mondes nouveaux, du nord au sud de cette barrière continent qui interdit un jour le passage sur la route des Indes.
Comment vivrais-je cela si la ronde des planètes s'inversait, si l'aube passait de l'Est à l'Ouest et si au matin le soleil se levait du cœur de l'océan.
jeudi 13 janvier 2011
chute à l'ouest
recto
une nuit
ou un soir
à l’est
NOIR
la lune repose
sur le tapis volant
des nuages
NOIR
le bel ange
tombe
c’est l’aube
à l’ouest
couché de l’une
nuit sans sommeil
verso
l’image vire au rose
les fumerolles
se montrent
et montent
l’ange
NOIR
chute
dégringole
se dégrade
se déprend
s’ennivre
se délie
irrésistible
attrait du NOIR
au puits sans fond
comme pour l’oiseau
chute lente
presque douce
il tombe à petit feu
chutttttttttt
ne pas le déranger
ne pas le consoler
ne pas l’attraper
en suspend
il chute
bel ange
posé sur mon coeur
Photos 9 et 10 valérie Orgeret
Tu as fait couler des larmes,
Ricocher des rires.
Une myriade de petites lumières viennent mourir à l'horizon comme des lucioles.
Quelques fenêtres sont encore éclairées :
Des insomniaques des fêtards ?
Qu'importe
Ta clarté blafarde éclaire le ciel .
Les ombres sont douteuses
Et toi lune influente.
Quel est le veilleur qui n'attend pas l'aurore ?
Le soleil avait ce rendez vous avec toi , Lune ,
Mais toi tu n'es pas encore couché,
Alors que lui laisses traîner négligemment son déshabillé rosé
Ce rendez vous manqué va-t-il durer ?
La cheminée fume tout est inversé est ce une journée qui commence ?
Où une nuit qui meurt ?
mardi 11 janvier 2011
au secret
jeudi 6 janvier 2011
au secret
les écureuils
qui m’auront divulgué
à peu près
tout ce que je sais
quelques miettes
au bout de leur queue
les reines
vraiment courroucées
les questions
que tu adresses
au grand espace obscur
et qui ne servent pas
à grand-chose
puisque jour après jour
tu as de plus en plus
la sensation
que les réponses sont ailleurs
ou du reste n’existent pas
(40)
l’odeur d’éros
bien sûr
l’esprit
capable
de revêtir dans l’eau
un corps si singulier
et cet attrait
pourtant
pour un étrange sentiment
d’indifférence
ou bien d’absence
absolument phosphorescent
(44)
pour prolonger notre soirée lecture,
deux nouveaux morceaux de franck andré jamme,
extraits de "au secret"
et NERF VENT
consolation
"Un cercueil sans bords comme un embrasement car ce sont les morts qui portent les vivants les consolent de leur finitude leur insufflent l'alphabet des choses aimées A jamais.
.... La chambre dans ma mémoire que tu t'es faite à mon insu. La chambre de ma mémoire où tu m'habites ! Et qui est chambre d'écriture. J'écris pour entendre de plus en plus de silence. J'accorde mes phrases pour aller à la pensée du caillou ... et de là à l'espérance de tout ce qui reste à écrire? Cette espérance donnerait une langue de la consolation sans égale.
.......
J'ai toujours eu mal ailleurs que là où je croyais avoir mal, dit-il, toujours plus profond, plus loin."