encore couverts de nuit
ruisselant de la source
les oiseaux balbutient
des mots porteurs de jours
ils désertent l'azur
tiennent en lisière
les nuées infécondes
pénètrent la fenêtre
et dissertent à mi souffle
la main aux étoiles écrit
quand le vol se fracasse
l'essentiel se brise
la main de nuit trébuche
sur un songe sans langue
la main nue écharnée
ne délivre plus rien
la main de chardon sec
s'achemine tranchante
vers son puits de mutisme
1 commentaire:
Mais ta main n'est pas prête à se chardonniser, n'est-ce pas ?
Enregistrer un commentaire