Les couleurs du matin -
jusqu'aux couleurs du soir-
Les plats -
les contre-plats -
les champs -
les contre-champs-
Le rose des soupirs -
le bleu des aubes folles-
les soleils fulgurants-
Le VERT qui envahit l'espace -
le VERT qui dévore le temps-
Le vert Véronèse -
le jaune de l'absinthe-
les prés batifolant du vert au bleu -
-vert au bleu du-
Les incises de bronze -
le brun de l'écume des vents-
Les points-virgules des arbres -
les soliloques des oiseaux-
Les pierres vermoulues -
leurs taches de vieillesse grisonnantes-
L'ivresse des courbes de niveaux -
et leurs faux-plats ombrés-
Tombe le soir -
s'éteint le nuancier de mon territoire de papier-
- Mon âme violine-
Codicille: Re-visiter un texte de notre cartographie - choisir une mise en page (écriture en escalier) - omettre la ponctuation (uniquement des tirets) -"l'élaguer", ramener à un nombre de mots restreint (une centaine) - mettre en évidence un mot par la couleur (ici le vert), insister sur un détail, un élément qui le constitue (la couleur).
2 commentaires:
L'ivresse des courbes de niveau ... qui pouvait inventer ça ! Le rose des soupirs ... le bleu des aubes folles ... Encore, encore
Je suis allée relire ton texte originaire qui est tout autre et on sent bien la focale qui s'est resserrée et le travail d'écriture qui se densifie. Super!
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