De l’extérieur, un plastique lisse ; une chair flasque
De l’intérieur, le néant abyssal de l’apparence séductrice et enfantine ; les derniers sursauts de frayeur d’un être gluant et repoussant
De l’extérieur, un rappel à l’enfance, doux et ironique, désuet ; une impression désagréable, intrigante, dérangeante
De l’intérieur, la non-incarnation, la non-pensée, la sueur du fabriquant comme unique "carnation" ; la souffrance incorporée de ce qui, un jour, a été un bébé poulpe
De l’extérieur, deux corps sans vie, sans parents, sans famille
De l’intérieur, une lointaine petite fille devenue grand-mère transmettant un héritage : sa poupée rigide ; un lointain océan nourrissant et abritant la vie sans fin qui se meure sur cette table
Corps poreux illusoire sans sens ; chair putride apeurée sentante et odorante.
In-corporation de fantasmes sensuels faisant illusion ; des-incarnation par le don de mort.
2 commentaires:
superposition de grilles de lecture très pointues définies en quelques mots. j'aime beaucoup... en revanche , est ce que l'intérieur ou l'extérieur est si systématique? j'y vois davantage la subjectivité de chaque grille qui mange chaque fois un bout de la précédente....
le vertige, le vertige centrifuge in et ex...
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