La neige et les intempéries qui prennent en otage les vrais gens nous ont conduits à faire de notre atelier d'hier un atelier par ordinateurs interposés. La Pinède étant inaccessible, et beaucoup habitant sur l'une des 7 collines de la ville blanche, la plupart d'entre nous s'est retrouvée à 19 heures pétantes -quel son de cloche mes amis à cette heure dans le silence noir et blanc ! devant son ordi. Natô a envoyé les 2 photos à l'heure juste moins cinq puis est partie rejoindre la position de repli, sise dans la basse ville. Après quelques bafouillages et cafouillages pour ouvrir la photo 5, mais grâce à la débrouille des maîtresses de la technologie et un renvoi dans le bon format par Natô, tout est rentré dans l'ordre. Chacun a alors écrit pendant le temps réglementaire puis a envoyé son brouillon par mail à tous les autres. Ceux qui étaient en chair et en poils à la position de repli ont lu et se sont lus les textes à voix haute. Après quelques échanges de retour sur ce moment intense de clings et de liens par les petits doigts, nous avons pris congés, nous trouvant formidables. Et ça n'avait rien eu de virtuel. Personnellement je suis allée grignoter quelques fruits secs virtuellement envoyés par Jane de Dallas.
Ce matin, c'était comme le matin de Noël, y avait encore plein de cadeaux dans la boîte, un texte de Michelangelo, ceux de Jeannine ici même.
Ce matin, les fumées montent droit dans le ciel bleu et blanc. Toujours aucunes nouvelles de GrandGlaïeul.
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