Monte en moi la douceur d'une étoffe
la respiration du drapé
que tu enroulais autour
de mes hanches
quand s'annonçait la nuit.
Mes mains orphelines
pleurent l'oubli
de tes mains
et ton regard
sur les choses.
La pomme verte qui souriait sur l'arbre
La jument blonde que coursait le vieux chien
Le soir respirant l'aubépine
et le soleil farceur.
L'oubli des mots
que tu disais
à moi et à tu
que je recherche quand
flotte la brume sur
mes souvenirs en charpie.
Sombrent les heures grises
des jours de pluie
à mes instants fanés.
L'absence devient ma passerelle entre le vide et toi.
Le ciel de vagues souffle la vacuité
des deux syllabes de l'oubli.
2 commentaires:
Ouah ! J'y étais pourtant. Il est encore plus fort qu'à l'écoute seule
ON se laisse emporter...J'aime beaucoup!
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