vendredi 19 novembre 2021

à force de

à force de scruter rêvasser disséquer sonder

quelque chose finit par advenir – éclore –

s’immiscer dans les brouillards & les ombres

poindre de la douceur de l’obscur – rester 

immobile – longtemps – si longtemps – trop –

peut-être – jusqu’à voir pleine à ras bord –

la coupe cuivrée d’or et d’argent des éclats

d’aubes à venir – tous ces matins à fouiller

les étendues de lumières et d’ombres – rêves

ou certitudes – songes desquels on s’éveille

les mains tendues pour cueillir ce qui vient














codicille:  sur mon traitement de texte, pavé d'écriture et photo ont une taille similaire, c'est moins évident sur le blog et par conséquent n'arrive pas aux cents mots, mais à 76 mots. Les autres contraintes subsistent.

1 commentaire:

Ange-gabrielle a dit…

"cueillir ce qui vient " Bien sûr, c'est tout l'art de la méditation : accueillir, laisser advenir, sans s'attacher, c'est bien Solange que je vois-là, sous mes yeux clos