"Dans le bruit
du jardin qui s'agite,
les herbes hautes
fourmillent d'informulés :
« la table est couverte de revenants
et de nappes de nuit»
entends-je murmurer
dans mon oreille
collée à la porte des livres.
Mais moi,
les feux au bout des doigts
pour éclairer novembre,
je sais que le seuil
ouvre l'espace
et que la discrétion d'une anémone
se loge au fond d'une caresse."
Frustrée de n'avoir vraiment pas le temps pour suivre notre atelier avec toute l'assiduité nécessaire, faute de ... je vous poste ce "collage" avec les mots de Solange, juste pour être parmi vous, sur la page, mes ami(e)s de si longue date et d'amitié de coeur (car écrire pendant plus de 20 ans toutes les quinzaines ENSEMBLE forge des liens inaliénables et indélébiles). Un grand bravo pour vos derniers textes dont -me semble t-il- l'originalité, la complexité et la qualité de la consigne permet et met à jour de nouveaux styles et manières d'écrire. Vive la forme ! qui exige. Je vous serre fort dans mes bras (au nez et à la barbe du Covid, d'ailleurs j'ai eu ma 5° dose ...)
3 commentaires:
Ah je savais bien que tu ne resterais pas insensible à ce qui se trame ici!!! Et ton texte est super et peut tout à fait entrer dans le cadre des klasma...
Bon de te retrouver ici. et de te retrouver tout court. Je te serre fort aussi, le feu des mots au bout des doigts, le clou dans la tête, l'éclair de novembre, et l'épanouissement de l'anémone au fond de ma carcasse. des bises
Qu'est-ce que ça serait si tu étais là!!!! Très beau et les images saisies, saisissantes.
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