flambeau vif sur une crête, en cet automne, en un clin d'oeil éclipsé
une fin d'été qui roule en cascade glissant sur les roches
Bleu amer dans la vague
Sel doré dans la rivière
le souffle retenu de l'eau qui saccade
et la falaise fait naître un Yokai
C
Dans l'écorce
Gravé
assis dans le wagon immobile
Mets tes mains près des yeux, comme si tu tenais un objectif
Ainsi, c'est bien. Maintenant, regarde par la fenêtre
tu captes ton reflet fondu dans la poussière de la vitre. Clic !
Queue en porcelaine
d'une Bestiole
Cassée
Elargis le champ, vas au-delà de ton visage
un enfant passe, rieur, excité, tirant une petite valise beige
Une femme tente de le rejoindre, essoufflée, sa mère sans doute
tu remarques son rouge à lèvre vermillon
Et si je retirais des couleurs ?
quelque chose, tu le sens, ne cadre pas
tu refermes les doigts, t'enfonces dans le fauteuil
le train s'ébranle
tu ne réfléchis plus jusqu'à la fin des tunnels
Répétitions
Répétitions
Répétitions
la chorégraphie que les mains suggèrent
Sissone, glissade
Balanchine la connaît
En entendant le nom des pas, sans rien montrer
juste leurs noms
chat quatre
tombé, pas de bourrée
Tour extérieur
1 commentaire:
vraiment bien et une super idée
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