à l’heure dite – la main prête à frapper –
là en plein cintre – sur l’âme de la porte
– l’âme où se cadre l’invisible – c’est le
doigt plutôt – l’index légèrement replié –
il tape cogne avec énergie – ou par petits
coups brefs – le corps lui espère derrière
l’âme un sésame de passage – quand l’index
plié pose le geste qui va décaler le corps
– attisé du désir d’errer d’un dehors vers
un dedans – l’au-delà de l’âme de la porte
– cet écrin de bois de bronze de pacotille
– dont on peut du feu de la phalange pliée
délivrer l’ouverture – toutes les portes –
comme un origami d’un seuil qui se déploie
1 commentaire:
On se voit y toquer, à cette porte et à ... attendre. Que c'est beau !
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