Se mettre au lit douillet commencer le strip-tease
Déshabiller
la cire rose de son ouate
Pétrir en forme oblongue réchauffer, réchauffer
quelque chose n'arrête jamais
Enfoncer
retirer pétrir recommencer
Dans
le train dans l'avion réguler la pression
Sur
le quai du métro, dans les grands magasins
les
bruits du maudit monde, mes pensées ruisselantes
clignotantes
auto-tamponnantes
la boîte métallique l'épervier des sourdines
Maintenant en plastique seul le prix a doublé
Comme
des petits oeufs, comme des nouveaux nés
Bien
souvent elles me sauvent quand je suis acculée
Préférer
les piqûres au zonzon des moustiques
Déambuler
en vie, pavillons déployés
Tous
ces sons imposés, écouter nos silences
Les
battements de coeur, le regard plus qu'hagard
Déambuler
dans nuit Fermer les écoutilles.
Ce
soir je sors sans ma tête. Qui est-ce ?
1 commentaire:
superbe, et la fin qui est ce... super
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