Certains lieux sur terre coïncident
avec les contrées sauvages de l’esprit. S’y rendre équivaut à
accomplir un double voyage, un dialogue éveillé entre les sens et
le sens, entre marche et rituel, géographie et poésie. Dans ce
double mouvement, deux aspects du réel, deux versants de la même
cime percent la conscience du voyageur, créant parfois cet état de
vision calme et lucide, une sorte de transe sereine dans le mouvement
ouvert du paysage.
Pierre Cendors
1 commentaire:
On y est en plein avec ta dernière consigne et avec les suivantes aussi "I suppose !?"
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