La carte comme un jeu de pousse-pouce d'un seul tenant.
chaque morceau à l'affût
monologue avec l'horizon
étreinte des débris, pierre après pierre,
bruit à rebours des anecdotes, collision de bouches, hypothèses extravagantes, fractionnaires, scrutation métallique des tombes sans noms, écroulements saisonniers des certitudes, frottements monotones des linges relégués dans leur confinement miteux
les yeux exaucent ce que les doigts ne peuvent
silence actif dans les branches où circulent les fluides parfaits
après le gel profond de l'arbre du temps élagué, ruiné, froid, sans promesse de retour, carcasses au creux de la poitrine, l'absence est en ordre.
Le trou du pousse-pousse, une non-localité, le brassage et les récidives, chaque absent reconfigure l'ensemble, compact, aride, indécidable, la nuit de biais, aiguë, offensive
Le contraire d'un labeur de pair avec l'oubli.
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