Pleurer, pleurer, les souvenirs de ceux qui ont tout quitté, leurs vallées, leurs montagnes, nous laissant dépositaires de ces images floues, représentations reconstituées à partir des mots et du ton employé pour les dire, et qui nous hantent: chante pourtant un sentiment d'appartenance, mais tellement diffus, tellement loin dans le temps que, rendu sur place, on en découvre seulement quelques traces infimes, traces sensitives d'images transmises par sentiments. Le meilleur support de rêve reste cette carte, sur laquelle on se penche, plein de cette énergie languide, qu'exacerbe une pénible remémoration de souvenirs nostalgiques et gais d’un temps à jamais disparu.
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