Le cervelet ou la vie éparpillée.
Dans ses ramifications internes supérieures inférieures fourmillent les autoroutes de l'équilibre se croisent les chemins neuronaux du précaire menant bataille à l'établi. Tout un galimatias de cellules s'animent et s'allument pour énoncer les itinéraires où balbutient les mains les pieds qui pataugent pour exister se situer convenablement.. S'il s'enfonce trop dans le canal médullaire pressurisé il perd le Nord et se fourvoie jusqu'à errer zombie et ne plus jouer son rôle de guide du bien droit sur ses pieds. Sa carte mémoire s'éteint progressivement. Viendra le temps où blessé tourmenté d' "arbre de vie" il deviendra "arbre de mort."
3 commentaires:
Un arbre de vie restera toujours un arbre de vie, peut-être se transformera t-il, changera t-il de forme, deviendra t-il "un autre" car la mort engendre la vie.
L'arbre de vie ne peut pas mourir puisque c'est l'arbre de vie, tout au plus peut-il se transformer en autre chose comme aurait dit Lavoisier paraphrasant Anaxagore.
Sinon, quelle poésie! au plus près du vivant!
Enregistrer un commentaire